Régimes alimentaires et impacts environnementaux: la relation est confirmée!

« Environmental impacts of plant-based diets: how does organic food consumption contribute to environmental sustainability?« . C’est sous ce titre que le journal scientifique « Frontiers in nutrition » a récemment publié les résultats d’un programme de recherche mené par l’INSERM et auquel Solagro a contribué.

Grâce à la cohorte constituée pour le vaste projet NutriNet Santé, ce programme a permis d’évaluer les impacts d’une alimentation « plus végétarienne » et / ou « plus biologique » sur l’environnement (émissions de gaz à effet de serre, demande en énergie et occupation des terres). Premier enseignement notable: la part des produits biologiques consommés augmente avec celle de la part des protéines végétales. Surtout, les résultats montrent que les émissions de gaz à effet de serre, la demande en énergie et l’occupation des terres liés à l’alimentation sont respectivement de –49,6%, –26,9% et –41,5% entre le quintile des consommateurs les plus végétariens et celui des « plus carnivores ».

Cet article vient confirmer la performance tant environnementale que de santé publique d’un régime plus végétarien. Un développement de ce type de régime permettrait de « libérer » des surfaces pour à la fois produire selon des modes de production plus écologiques et sous label (qui entraînent parfois des baisses de rendement et nécessitent parfois des durées d’élevage plus longues) et nourrir une population française croissante, dans un contexte de perte de terres agricoles. Il apparaît par ailleurs indispensable pour atteindre le « facteur 4 », soit une réduction de 75% des émissions de GES de la France entre 1990 et 2050.

 

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