Cette étude qui réhabilite les légumes secs, pourtant boudés par les français.

Légumes secs: quelles initiatives territoriales ?

Autrefois on gagnait son pain, aujourd’hui son beafsteak, et demain, son plat de lentilles ? Solagro et le Réseau Action Climat ont présenté le 3 mai 2016, à Paris, leurs travaux sur les légumes secs.

Du champ à l’assiette, toute la filière était présente : producteurs, transformateurs, restauration hors domicile, collectivités, nutritionnistes, administrations, ONG. En cette année internationale pour les légumineuses, une jolie revanche pour ces cultures, injustement délaissées par la recherche et les consommateurs.

Intitulés  « Les légumes secs, quelles initiatives territoriales », réalisés avec le soutien de l’ADEME et des ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, ces travaux constituent un plaidoyer argumenté pour le retour des lentilles, fèves, pois chiches, lupins et autres haricots, … dans nos assolements et dans nos assiettes, en totale cohérence avec l’Assiette Afterres2050.

Si nous pouvons nous féliciter de produire des lentilles au « Puy », des mogettes en Vendée, du lentillon en Champagne, ou du haricot près de Soisson, nous mangeons en France 2 fois moins de légumes secs que la moyenne européenne, et 4 fois moins que la moyenne mondiale. Malgré – ou peut être en raison de ? – cette faible consommation, nous importons plus des trois quarts des légumes secs que nous consommons. Tout cela ouvre des horizons à notre agriculture, à nos agriculteurs, qu’il serait dommage de ne pas essayer d’atteindre !

Tout en nous faisant découvrir de multiples initiatives en France et à l’étranger –  initiatives de production, de transformation, de commercialisation, … – ce rapport rappelle les bienfaits des légumineuses, sur la base des études les plus récentes : bonnes pour la fertilité des sols, l’environnement, la santé, mais aussi bonnes pour le climat ! En fixant l’azote de l’air dans les sols via leurs racines, elles réduisent les besoins d’engrais des cultures, enrichissent les sols. Or, la fertilisation est un gros poste d’émissions de gaz à effet de serre.

Télécharger la publication RAC-F – Solagro « les légumes secs initiatives territoriales »

 

L'univers Solagro