Tour d’horizon des principaux articles de presse parus en 2022, ayant mentionné Afterres2050 ou les travaux associés de Solagro.
Les Seigneurs de la terre – Résilience – 2023, « Selon le rapport Afterres2050, il faudrait en planter 25000 kilomètres par an en France or on en plante 2500… et on en arrache 11000 ! Cherchez l’erreur… » […]
CDurable – novembre 2022, « Afterres2050 – Un scénario fondé sur la nature et pour la nature », « Au-delà de tirer la sonnette d’alarme sur l’état de la biodiversité, nous voulons lancer avec “Afterres2050” un mouvement généralisé pour le vivant, en proposant des solutions applicables dès demain mais aussi en montrant que la biodiversité est un élément clé d’une production agricole durable et un moyen d’adaptation au changement climatique. » […]
Grands Troupeaux Magazine – novembre 2022, « Désintensifier » l’élevage bovin? », « Une conduite plus agroécologique devrait conduire à réduire le nombre de vaches et à favoriser les races mixtes. C’est en tout cas la thèse de Solagro. » […]
Reporterre – novembre 2022, « Café, crevettes… protéger la biodiversité se joue aussi dans nos assiettes », « La « préservation de la nature ne peut s’envisager sans une remise en cause profonde de nos consommations » […]. Et cela passe par la sobriété « comme prérequis non négociable », et en particulier dans nos assiettes. Bien sûr, la baisse de la consommation de viande, dont la production nécessite d’importer beaucoup de soja, reste un enjeu majeur — l’Europe importe près de 90 % du soja qu’elle donne à son bétail. Solagro rappelle qu’une des principales solutions consiste à diminuer de 50 % notre consommation de viande et de 20 % celle de produits laitiers. Et de privilégier les protéines végétales, notamment les légumineuses, dont il faudrait augmenter notre consommation par cinq. Manger moins d’aliments tropicaux, comme le cacao, le café ou les crevettes s’avère aussi indispensable. C’est l’une des douze actions listées par Solagro pour préserver la biodiversité. […]
Techniques de l’Ingénieur – décembre 2022, « Favoriser la biodiversité en France », « Loin des grandes négociations internationales, que faire en France pour enrayer le déclin de la biodiversité ? Une étude de Solagro liste certaines actions, en particulier dans le monde agricole et plus globalement dans la gestion des espaces naturels. […] »
L’Usine Nouvelle – novembre 2022, « « Le discours estimant qu’il faut augmenter la productivité pour nourrir le monde, a fait long feu », juge Christian Couturier, président de Solagro », « Les politiques publiques en matière de nutrition existent depuis longtemps. Mais jusque-là, l’approche est plutôt centrée sur l’individu et assez peu connectée avec des enjeux plus globaux, planétaires, ce que l’on appelle aujourd’hui la santé environnementale. L’objet de nos travaux est de connecter ces deux pôles. La nutrition est toujours centrale, mais on sort un peu de l’assiette : ce ne sont plus seulement des aliments sains, mais des aliments sains dans un mode de vie et un environnement sains. » […]
Les Échos – novembre 2022, « À quoi ressemblerait la France si nous ne mangions plus de viande ? », « L’impératif écologique nous conduit à imaginer un monde, ou du moins une France, où l’on consommerait moins de viande. « Le paysage serait très différent de celui d’aujourd’hui », déclare Christian Couturier, directeur de Solagro et auteur de plusieurs études sur l’alimentation de demain. « Si les Français diminuent leur consommation de viande, il y aura évidemment des conséquences directes sur l’élevage. » […]
CDurable – novembre 2022, « Les prairies et l’élevage des ruminants au cœur de la transition agricole et alimentaire »
France Télévision – novembre 2022, « Nous les Européens – Agriculture et changement climatique », avec Nicolas Métayer, « Nous proposons un accompagnement pour regarder des séries climatiques sur plusieurs dizaines d’années et objectiver les changements climatiques qui se mettent en place : augmentation de températures, précipitations, augmentation de sécheresses, diminution du gel par exemple; essayer de montrer des tendances vers lesquelles on se dirige au travers des indicateurs agroclimatiques sur la base de projections climatiques et à la lumière de tout ça, regardez les pratiques agricoles des exploitations agricoles, essayer de comprendre les points forts, les faiblesses et les aménagements possibles pour gagner en résilience. » […]
Alternatives économiques – octobre 2022, « Biodiversité 60 ans après le « Printemps silencieux », la France toujours pas sortie des pesticides », par Philippe Pointereau
Cultivar – août 2022, « Déforestation importée », « Pour préserver notre biodiversité, tous les scientifiques s’accordent à dire qu’il n’est pas trop tard pour agir aussi bien au niveau local que mondial précise Caroline Gibert. Les leviers sont nombreux, mais ils doivent aller de pair avec un gain global pour le producteur. Il convient donc de trouver le meilleur compromis. […] »
Le Pèlerin – juin 2022, « Ils sont engagés pour une terre plus verte », « Les objectifs fixés en 2008 lors du Grenelle de l’environnement sont loin d’être atteints, rappelle Philippe Pointereau, agronome à Solagro. Le recours aux pesticides entre 2009 et 2019 a augmenté de 15 %, alors qu’il aurait dû baisser de 50 % sur cette période. […] »
Cultivar – juin 2022, « La méthanisation en agriculture biologique a tout son sens », « La méthanisation a aussi tout son sens en agriculture biologique (AB) et apporte de multiples services. « Le digestat issu de la méthanisation, s’il est uniquement composé de matières autorisées en AB (matière végétale non transformée d’origine agricole ou agroalimentaire, effluents d’élevage non industriels, etc.) est une aubaine en matière de fertilisation pour les producteurs bio », indique Céline Laboubée, ingénieur chez Solagro. […] »
La France Agricole – juillet 2022, « Méthanisation et agriculture biologique – Meilleurs rendements », « Solagro a réalisé une synthèse des connaissances existantes sur les différents impacts de la méthanisation sur la filière bio. « Le plus documenté est l’amélioration des pratiques de fertilisation, commente Céline Laboubée, chez Solagro. […] »
Le UN Hebdo – août 2022, « Comment nourrir la France demain ? « On peut nourrir correctement la population, réduire les pollutions et créer des emplois », « L’agronome Philippe Pointereau, expert des impacts environnementaux de l’agriculture au sein de l’association Solagro et coauteur du scénario Afterres2050, plaide pour une réorientation de la production vers l’agroécologie et l’adoption de nouvelles habitudes alimentaires plus soutenables. » […]
Cultivar – juin 2022, « Repenser nos modes de consommation pour plus de résilience » , « La réduction de notre empreinte sur la biodiversité importée est essentielle et passe notamment par la sobriété de notre mode de consommation, tant sur l’alimentation que sur nos modes de vie », indique Caroline Gibert, chargée de mission agriculture et biodiversité pour Solagro. Dans son scénario Afterres2050, Solagro a étudié différentes alternatives pour un système agricole plus durable.[…] »
Le Monde – juin 2022, Pourquoi notre système alimentaire est intenable pour la planète ?
« […] selon Christian Couturier, directeur général de l’association Solagro, qui fait de la prospective et de l’accompagnement à la transition agricole, « la sobriété, ce n’est pas la restriction, c’est une façon de vivre économe. » […]
AEF Info – juin 2022, Alimentation : Solagro tente « d’objectiver » le débat sur la souveraineté et l’enjeu environnemental
Conséquence de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, la question des importations, notamment alimentaires, se retrouve depuis quelques mois au cœur de l’actualité. Dans un travail de prospective, l’association Solagro, qui travaille entre autres sur les thèmes de l’agriculture et de l’alimentation, note que les surfaces nécessaires […].
La France agricole – mai 2022, « L’équivalent de 10 millions d’ha est importé », « Alors que la balance commerciale est classiquement mesurée en euros ou en tonnes, l’association Solagro juge que cela ne permet pas de rendre compte « du réel impact de nos échanges » »[…]
France agricole – mai 2022, Les pistes de Solagro pour faire face à la guerre en Ukraine.
Solagro a publié trois notes de réflexion pour limiter la vulnérabilité aux risques d’approvisionnement dans le cadre de la guerre en Ukraine. Plus de rendements en blé dans les pays où ils sont faibles, moins de maïs fourrage, davantage de systèmes herbagers… telles sont les principales propositions de l’association. […]
Eco-table – Podcast – mai 2022, « Comment décarboner notre alimentation ? », « L’énergie et son coût, aussi bien monétaire qu’environnemental est aujourd’hui au coeur des préoccupations. (…) Or, notre alimentation est extrêmement consommatrice d’énergie, notamment fossile, ce qui en fait une part du problème mais aussi une part de la solution. Notre alimentation dépend en effet essentiellement des machines, des transports pour la livraison, mais aussi des engrais et pesticides d’origine chimique qui nécessitent beaucoup d’énergies pour les produire. Alors comment s’y prendre? Quelles sont les solutions écologiques et sociales viables ? Est-il possible de décarboner notre alimentation ? Pour répondre à toutes ces questions, Fanny Giansetto reçoit Christian Couturier, ingénieur énergéticien, directeur général de Solagro et président de l’association Négawatt. »[…]
Réussir, mai 2022, Ukraine : quels sont les pays les plus exposés à la guerre du blé ?
L’Ukraine représente 3% des surfaces mondiales de blé et la Russie 13%. L’Ukraine exporte 18 millions de tonnes de blé et la Russie 34 millions de blé (contre 20 millions de tonnes pour la France), les deux pays représentant 23% des exportations mondiales de blé, soit 7% de la consommation mondiale.
De nombreux pays sont fortement dépendants des importations de blé. Une dépendance que Solagro a mesurée en prenant en compte le poids du blé dans l’alimentation, la part des importations dans la consommation intérieure de blé et la part de la consommation humaine dans la consommation intérieure de blé. […]
Actu-environnement – avril 2022, Soja : les bénéfices de la relocalisation de la production en Europe.
L’importation de soja est le principal moteur de la déforestation importée en Europe. Accélérer la tendance actuelle vers une production locale peut amener à l’autosuffisance […]. L ‘Hexagone reste très importateur de soja, qu’il destine principalement à l’alimentation animale. Selon une étude sur les surfaces importées réalisée par les experts de l’association Solagro, la demande nette (imports contre exports) française s’élève à une surface de cultures estimée à 1,26 Mha. […]
Alternatives économiques – avril 2022, Déforestation : la face cachée de notre consommation
La manière dont nous mangeons plombe l’environnement local et global. Les pays riches et les riches du reste du monde consomment en particulier beaucoup trop de viande, dont la production mondiale mobilise environ 70 % des superficies agricoles, en grande partie des cultures gagnées sur la forêt et les prairies et exploitées avec force engrais et pesticides. Une catastrophe pour la biodiversité et un facteur important du réchauffement climatique. […]
La Tribune, avril 2022, Importations : la dépendance alimentaire de la France dévore 9 millions d’hectares à l’étranger.
Malgré un « excédent commercial agro-alimentaire » de 6 milliards d’euros en 2020, la France est largement dépendante des importations d’un large nombre de produits agricoles, nécessaires non seulement pour l’alimentation, mais aussi pour d’autres biens largement consommés par les Français: le bois pour fabriquer du papier ou des meubles, le caoutchouc pour les pneus, le coton pour les vêtements, des céréales ainsi que l’huile de palme et de soja pour les carburants. […]
Culture Agri, avril 2022, Impact de l’alimentation, la France est-elle exportatrice d’« hectares » ?
Qui dit consommation alimentaire, dit production. Et qui dit production, dit surfaces agricoles. Notre alimentation s’appuie donc sur une certaine quantité d’hectares consacrés aux cultures et élevages dont elle est issue. L’association Solagro a choisi cet angle spécifique, la consommation d’hectares, pour caractériser l’impact de l’alimentation en France, dans un document : La Face cachée de nos consommations – Quelles surfaces agricoles et forestières importées ? En découle ce calcul : l’Hexagone importe pour 10 millions d’hectares de produits agricoles, mais exporte pour 12,7 millions d’hectares, soit un export « net » de 2,7 millions d’hectares. […]
Dans Techniques de l’ingénieur – mars 2022, « Des ressources en bois suffisantes mais à utiliser avec précaution« , « Les besoins importants de ressources renouvelables pour la transition énergétique impliquent de donner une large place à la biomasse, en particulier celle issue des filières agricoles et forestières. WWF France et le bureau d’étude Solagro se sont intéressés à la biomasse mobilisable par ces deux filières en 2050. » […]
Sur Usbek&Rica – mars 2022, « Choisir son alimentation, c’est choisir la biodiversité que l’on souhaite », avec une interview de Philippe Pointereau. « Le choix des cultures et des modes de production conditionnent l’irrigation, l’usage de pesticides et le recours aux engrais chimiques, qui ont tous un impact sur la nature et le vivant. Aujourd’hui, toutes les études scientifiques montrent que la biodiversité s’effondre dans l’espace agricole. Choisir son alimentation, c’est donc choisir la biodiversité que l’on souhaite. Si on fait le choix de l’alimentation bio, on fait le choix d’une agriculture moins intensive, et qui n’utilise pas de produits phytosanitaires chimiques. Si l’on opte pour une alimentation moins carnée, on libère des espaces et on peut favoriser par exemple les élevages ruminants à l’herbe pouvant se passer de soja OGM et de maïs ensilage, cultures très impactantes sur l’environnement. […] »
Dans Ouest France – mars 2022, « Carolles, une conférence pour s’interroger sur l’alimentation du futur », avec une interview d’Antoine Couturier. « Un défi à relever pour les producteurs, les consommateurs, les collectivités et la puissance publique. Avec la perspective d’une baisse des émissions de gaz à effets de serre de 50 %. Pour la quatrième et dernière conférence du cycle « On mange quoi demain ? » c’est un scénario vers un mieux manger pour tous à l’horizon 2050 qui est envisagé. Solagro, association contribuant aux transitions énergétiques, agroécologique et alimentaire, développera son scénario Afterres2050 […] »
Dans La France Agricole – janvier 2022, Quel système alimentaire en 2050 ? Solagro a comparé différents scénarios sur les systèmes alimentaires à l’horizon de 2050. Si la piste de la réduction de la consommation de protéines animales est évoquée dans la plupart des études, la faisabilité technico-économique est souvent occultée. […]
Podcast Les Clés De l’Agriculture, Quand arrêterons-nous de dévorer notre planète ?
Rencontre avec Philippe Pointereau, auteur de l’étude Solagro « La face cachée de nos consommations ». Un regard original sur la manière dont nous « consommons du territoire », bien au-delà de nos frontières. […]
Les clés de la transition énergétique – mai 2022, « Le bocage, un outil de transition énergétique » , « Régulation du climat et prévention des inondations et de l’érosion, conservation des sols, préservation de la qualité de l’eau, maintien de la biodiversité… Outre sa fonction paysagère, le bocage a une valeur aujourd’hui bien documentée qui a toujours été associée à la production de bois et notamment de bois-énergie. Mais sa productivité dépend de la façon dont il est géré. Explications avec Frédéric Coulon, chargé de projets Agriculture périurbaine, paysage, agroforesterie à Solagro. » […]