Quel avenir pour l’agriculture, la forêt, l’alimentation, au regard des défis du climat et de l’environnement en France et au-delà ?
Les défis qui s’imposent à nous sont de taille : ralentir la course du dérèglement climatique (évolution des températures, augmentation des phénomènes extrêmes), remplacer le carbone fossile, faire face à la stagnation des rendements et à la perte des terres agricoles, lutter contre les pollutions (eau, air, sol) et la perte de biodiversité mais aussi satisfaire les besoins alimentaires d’une population plus nombreuse et préserver sa santé.
Les incertitudes et les aléas s’accroissent.
Les politiques publiques mises en œuvre au niveau national, européen et dans les autres régions du monde auront des impacts majeurs sur les évolutions à venir.
Green deal européen, plans de relance des différents pays, Politique agricole commune (PAC) en cours de définition, projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets issu des propositions de la convention citoyenne pour le climat …. Nous mettront-ils sur les trajectoires voulues pour atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle, contenir les émissions pour que l’élévation de température ne dépasse pas 1,5 ou 2°C en préservant la santé des humains et de la biosphère ?
Pour en juger et/ ou pour éclairer les choix, il convient tout d’abord de définir les trajectoires possibles, c’est la démarche prospective et de se mettre d’accord sur les arbitrages réalistes, socialement acceptables, qui permettront de répondre le mieux possible aux différents enjeux parfois contradictoires par la construction de scénarios.
Suivant les porteurs, les objectifs poursuivis, les valeurs et visions partagées les scénarios poursuivant a priori un même objectif peuvent être très contrastés.
L’objectif de l’Université Afterres2050, organisée du 2 au 4 février 2021 en partenariat avec l’IDDRI est de :
- Faciliter le décryptage des différents scénarios, identifier les convergences et les différences, comprendre les partis-pris
- Éclairer quelques-uns des sujets de divergence, de controverse ou de mise en œuvre difficile
- Favoriser les rencontres et échanges fertiles entre acteurs d’horizons différents : chercheurs, agriculteurs, collectivités, institutionnels, ONG, ou simples citoyens soucieux de bien s’approprier les enjeux, d’identifier les points délicats, de partager les questions de recherche, de choisir les trajectoires qui leur paraîtront les plus adaptées et de proposer ou soutenir les politiques publiques correspondant à ces visions.
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